Un album pour Lisbonne ...
Hello
Le voici, tout frais sortit de ma tête et de mes mains : mon mini (tout grand et tout dodu) sur Lisbonne !
Oui parce que bien sûr : beaucoup de photos X incapacité à choisir = gros album ! blablabla on ne se refait pas (pas ce genre de choses en tout cas !)
J'ai dû une fois de plus réaliser des mosaiques, vous verez sur la plupart j'ai gardé le même schéma : soit un petit azulejos en haut à gauche. J'ai fait tant que je pouvais des gros plans sur les faïences des facades autant donc les utiliser !
Pour la couverture, j'ai acheté sur place un petit azulejos chez l'une des 10 derniers à en faire "à la main". C'est dans les ruelles de l'Alfama que mon idée a germée. La couverture est suffisamment épaisse pour pouvoir y loger ce carreau tout en le protégeant. J'ai fait un dos arrondit et choisit un papier toilé jaune plutôt représentatif de cette ville lumineuse et colorée !
Lors de notre séjour, j'ai collecté diverses petites choses que j'ai eu plaisir à coller ici ou là ! Elles représentent un souvenir, un rire, une anecdote (j'ai toujours été Amélie Poulain ;))
blablabla ... place aux photos !
J'ai mis dans cet album quelques petites touches de liège. En fait le Portugal en est le principal producteur mondial et on en trouve un peu partout notamment dans de nombreux monuments (des couvents, à Sintra, des crèches de Noël)
J'ai trouvé dans le musée Berardo une carte finement découpée avec un décor de vagues et de poissons. Elle illustre bien Lisbonne avec la pêche sur le Tage
et la voici en transparence ...
J'ai trouvé en revenant de notre séjour, une collection de petit carreaux autocollants dans un style mauresque. Je les aient associés à quelques papiers dans le même thème et quelques tampons façon mosaiques. Une illustration parfaite de ces maisons colorées et décorées de faïences plus ou moins en bon état !
Sur la photo de droite, on voit le pont du 25 avril. C'est le 1er pont suspendu au dessus du Tage, construit dans les années 60 et commandé par Salazar. C'est la société américaine qui a construit celui de San Francisco, le Golden Gate, qui a été choisie, les travaux auront duré 4 ans.
A la différence de celui de San Francisco, celui de Lisbonne est à la fois routier et ferroviaire (le train passe en dessous).
Nous n'aurions pas été contre une petite balade en train sur ce pont mais le temps nous a manqué ! Nous avons néanmoins traversé le Tage en ferry pour aller voir de près le Cristo Rei sur le commune d'Almada mais surtout pour voir le soleil se coucher sur Lisbonne !
A gauche, le Cristo Rei inauguré en 1959, il mesure 110 mètres de haut, se composant de 2 parties : un portique de 82 m et le christ lui même de 28 m et l'ensemble pèse 40 000 T, il fait face à Lisbonne et surplombe le Tage sur une falaise à 133m au dessus.
Il y a des adresses qui se partagent à tour de bras puis il y a celles plus intimistes et bien plus authentiques ! Vous le devinerez surement on préfère la seconde version !
Il est une petite pâtisserie qu'il nous fallait goûter : le pastel de nata ! Rien que le nom nous fait chavirer Chloé et moi ...d'autant plus qu'ils sont servis avec de la cannelle ! Alors là c'est l'apothéose ! Explosion de saveurs ... A vrai dire j'avais déjà essayé d'en faire mais je tenais à goûter des traditionnels.
Et donc pour goûter ces fameux pasteis (pastel si vous n'en mangez qu'un mais franchement ce serait dommage !) nous avons préféré une petite pâtisserie "pastelaria" (vous aurez remarqué d'où vient le mot "pastel") dans l'Alfama à celle très jolie certes de Belem mais où l'on sert les pastels à la chaîne sans sourire et sans âme !
Là, dans notre petite pâtisserie on a bavardé, rit, échangé, parlé avec les mains et même partagé un petit jus d'orange préssé minute ! On nous a expliqué les différentes pâtisseries et autres curiosités locales notamment de la viande et du fromage roulés dans une sorte de pain de mie avec une sauce improbable dont nous ne sommes pas certains d'en avoir compris toutes les subtilités !
Nous avons aussi goûté à des variantes de pasteis : à la cerise et Ginjinha (ou Ginja : un alcool aux cerises griottes), ou bien encore à la coco, aux amandes/haricot blanc (pastel de Feijao) ... ne faites pas les dégoûtés c'est très bon ! et aussi aux Bola (petits beignets fourrés à la crème pâtissière). Oui oui nous avons mangé tout ça ... mais d'une part ce sont des petites pâtisseries (2 bouchées et hop plus rien) et d'autre part vu les km à pieds parcourus, monter, descendre, remonter ... Et puis bon quand on visite un pays nous nous devons de manger local ! Nous aurions pu encore manger d'autres spécialités mais là aussi le temps nous a manqué !
Pour la petite histoire ces pasteis ont été imaginés par les religieuses du Couvent de Belem au XVème siècle. A l'époque, elles utilisaient les blancs d'oeufs pour amidonner et presser les vêtements. Ne voulant pas gâcher les jaunes, elles ont eu l'idée de préparer des recettes de desserts pour le utiliser. Et c'est ainsi qe l'on retrouve beaucop de jaunes d'oeufs dans les pâtisseries portuguaises. Puis elles ont pris l'habitude de les vendre afin de récolter des fonds pour l'entretien du couvent !
Et puis photo de droite ... ça ne se voit pas mais cette peruche, telle une star, m'a fait l'honneur de pencher sa tête à droite puis à gauche, virvolter un petit coup et me montrer furtivement son derrière !
J'ai crée un mini album dans l'album pour un gain de place. Il est fermé avec une patte aimantée réalisée dans le papier de la couverture !
Pour la petit anedocte de la mosaique de droite ; au hasard de nos balades dans l'Alfama nous sommes tombés sur ce petit "Copenhaguen Coffee Lab & Bakery" et nous n'avons pas résisté à y faire une petite pause gourmande vous l'imaginez rien qu'à l'idée de manger un "kanelbulle" (ou cinnamon rolls) ... ce qui nous a fait rire c'est que l'année dernière à Copenhague nous avions trouvé une boutique de velos berlinois alors que nous étions allés à Berlin l'année précédente ... on s'imagine déjà alors (si nous voyageons l'an prochain) à la recherche d'une trace lisboète dans la ville où nous aurons choisi d'aller !
Et oui, il pleut parfois à Lisbonne :) pile le matin où nous avions décidé d'aller vers cascais (prononcez "cachecaille") le long de la côte !
Bim bam boum et patatra ... nous avons donc rebroussé chemin et visité un musée de plus voilà tout ! Mais je suis certaine de ne pas avoir perdu au change, en plus notre ado était ravie (et le mot est faible). Révision des cours d'arts de façon bien plus ludique et en grandeur nature, à regarder de près ... jubilatoire ! si si ...
Ici, petit détail, j'ai mis les cartes de jeu que j'ai trouvé par terre dans l'Alfama
Ici encore à droite, l'enveloppe de facture de notre hôtel ... ou bien un ticket de musée à gauche
Place au street art !
Au cours de nos balades, nous avons découvert de superbes peintures murales sur les maisons/immeubles. On en a dénichées 3 (2 sur ces photos ci-dessous et une autre un peu plus bas, c'est une abeille) mais il y en a semble t-il beaucoup d'autres dans la ville. A chaque fois ce sont des animaux qui sont représentés.
Elles sont l'oeuvre de l'artiste portuguais Bordalo II. Une série qu'il a nommée "Trash abandoned". Il a cherché à sensibiliser les personnes à la protection des animaux et à celle de donner une seconde vie aux objets du quotidien que nous achetons, utilisons et jetons sans réflexion sur leur cycle de vie.
Car on ne le voit pas bien sur ce format de photo mais en fait ce ne sont pas que des peintures, l'artiste y a intégré toutes sortes d'objets (vieilles chaises cassées, moteurs, pièces métalliques, grillage ...).
À propos de ces installations, Bordalo II dit "Je ne peux pas comprendre comment quelqu’un peut aller en vacances en paix avec lui-même alors qu’il vient d’abandonner un fils"
Ici à gauche, pour illustrer le quartier de Belem sur le Tage et celui des grands explorateurs portuguais j'ai collé le carton d'emballage d'un petit collier "sardine" que je me suis acheté ...
Sur la mosaïque de droite on y voit une peinture dans le quartier de Mouraria, d'une chanteuse de Fado. Je n'ai malheureusement pas pu éviter l'ombre d'un lampadaire mais je l'ai trouvée particulièrement jolie. Elle se trouve tout prêt de la maison de Maria Severa considérée comme la créatrice du Fado. Ce qui fait de ce quartier entre autre le berceau du fado !
La Mouraria est en pleine restructuration et rénovation, trop longtemps sans doute abandonné aux mains des dealers. Il reste néanmoins encore un quartier authentique et relativement pauvre et multicuturaliste (56 nationalités au totalu cohabitent). Les murs décrépits, le linge aux fenêtres et les ruelles étroites donnent l'impression de se promener dans les maisons même des lisboètes.
Au contraire le quartier de l'Alfama, quant à lui, même s'il est préféré des touristes perd peu à peu de son authenticité malheureusement. On exproprie sans relâche les habitants (pour certains depuis 20 ans dans le quartier) pour renover et faire des logements Airbnb !
Pour autant nous y avons rencontré des mamies charmantes, entre autre grâce à notre guide (français d'origine) qui y a vécu 7 ans. On s'interpelle de fenêtre en fenêtre, on s'arrête un instant dans les escaliers avec son panier de provisions pour papoter 5 minutes et reprendre son souffle, on refait le monde ... et puis Fernanda qui voyant notre guide s'est mise à danser et chanter à sa fenêtre sur des airs lisboètes, nous envoyant des bisous et des sourires à gogo ! Une dame qui a eu 16 enfants (du même père mais mort assez jeune) et 54 petits enfants ... un joyeux bazard unique en son genre dont nous garderons longtemps le souvenir je pense !
Oh la la qu'est ce que j'ai aimé tous ces orangers et citronniers ...
Ici à droite, j'ai utilisé un marque page comme embellissement, un morceau de page de journal récupéré dans une boutique ou j'ai acheté un carnet fabriqué en emballage reyclé ...
Le fameux tram' 28 ! (et celui là ... pas d'autres pâles copies :))
Pour commencer, nous sommes du genre à nous méfier des choses à faire dont tout le monde parle partout ! J'ai donc mené mon enquête ici et là pour savoir si ça valait le coup d'attendre, parce que forcément comme ce tram est ultra populaire les files d'attentes atteignent parfois plus d'une heure d'attente et en sales gosses que nous sommes : hors de question pour nous d'attendre en plein soleil si le jeu n'en vaut pas la chandelle ou juste aller dans un simple promène touriste ! Bon je l'avoue à d'autres moments pour d'autres choses je me pose moins de question et j'attend bien sagement !
Ceci étant ... bah ... le jeu en vaut la chandelle ! Pour autant, voici quelques conseils si vous passez par Lisbonne un jour ... L'idéal serait de le prendre au terminus : pour pouvoir être assis, encore mieux près d'une fenêtre (pour faire des photos à ras des murs de certaines ruelles, voire des vidéos) ; d'y aller soit tôt le matin quand la bande de joyeux touristes est encore dans les bras de morphée ou au petit déjeuner ... ou bien le soir après 20h30 quand la dite bande de joyeux touristes s'agglutine dans les restaurants de la ville ! Et en prime le soir tard quand la ville s'illumine c'est encore plus magique !
Sinon pour la balade en elle même, je ne voudrais pas "spoiler" ceux qui iraient mais c'est une ambiance des plus folles ... imaginez ce tram, appelé "Remodelado" (nous franchement ça nous a fait rire ... on est comme ça ... des vrais gamins ! je vous épargne la suite sur fond de céleri remoulade) bref ce vieux tram briqué des boiseries intérieures aux chrômes, des années 30 (rien que ça ... ça me fait rêver) à vive allure dans les ruelles en montées, descentes et virages compris, avec le son c'est encore mieux et c'est sans supplément ! Incontournable !
bon et là sur cette double page, vous allez bien rire de moi mais j'assume totalement ... les petits carreaux que vous voyez sous les photos et à travers les lettres découpées "Lisboa" proviennent d'un sac Nespresso ... et c'est maintenant que vous allez rire, car : j'ai été acheter une cartouche de café "exprès" pour avoir le sac et l'utiliser ensuite dans mon album !!!
Voilà pour aujourd'hui ...
Bienvenue à mes nouvelles abonnées
A bientôt ...